Vers une période plus favorable pour les prix des jeunes bovins
Le renforcement des échanges entre la Turquie et la Pologne, son premier fournisseur, est une bonne nouvelle pour les producteurs français. Les viandes polonaises sont de moins en moins concurrentielles sur nos marchés à l’exportation que sont l’Italie ou la Grèce.
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Notre autre grand concurrent est l’Espagne qui développe son marché vers les pays tiers (Maroc, Algérie…). La progression des prix en Espagne n’est pas sans poser de problème pour l’écoulement de la viande sur son marché intérieur, et ses opérateurs sont moins concurrentiels sur le marché italien.
L’Italie voit sa production intérieure de jeunes bovins se comprimer faute de trouver assez de broutards en France. Elle est demandeuse de d’animaux de races à viande. Cette dynamique est favorable et assure un redressement des prix des jeunes bovins français. Cette tendance positive était fortement attendue par les engraisseurs français confrontés depuis des mois à des niveaux de prix records du maigre.
La valorisation de la viande de jeunes bovins sur le marché français va rapidement se confronter à celle du minerai issu des vaches de réforme, quand il n’est pas exporté vers la Grèce.
La cotation entrée abattoir (frais d’approche compris) des jeunes bovins charolais U s’affiche à 5,52 €/kg. La cotation sur le marché de Cholet atteint 5,38 €/kg. Ces hausses sont également observées pour les blonds d’Aquitaine négociés à 5,54 €/kg à Cholet et avec une cotation régionale à 5,70 €/kg.
En Italie, les jeunes bovins R se négocient entre 5,94 et 6,02 €/kg, et les U entre 6,14 et 6,22 €/kg à la Bourse de Modène. En Espagne, les R se vendent à 5,71 €/kg et les U à 5,97 €/kg sur le marché de Binefar.
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